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Chaque apprenant est différent, les techniques d’apprentissage ne seront donc pas les mêmes d’une personne à une autre.
Pour qu’une formation soit optimale pour tous les membres d’une équipe, il faut se concentrer sur ce que nous avons tous en commun.
L’étude des neurosciences ont permi d’établir une liste de 4 grands filtres composant notre apprentissage (Les quatre pilliers de l’apprentisage – Stanislas Dehaene). Pour la production d’un parcours en elearning il faut donc prendre en compte : l’attention, la motivation, la compréhension et la mémorisation.
Aujourd’hui, on s’arrête sur le premier filtre : l’attention.
L’attention se définit par notre capacité à rester concentré sur une même tâche, sur une durée plus ou moins longue. C’est une notion complexe puisqu’elle est primordiale à l’apprentissage pour retenir les bonnes informations. Pour capter et retenir l’attention d’un apprenant on va donc s’intéresser à la neuropédagogie pour adapter le parcours de formation et optimiser son expérience.
On sait par exemple que le temps d’attention est influencé par le contenu proposé. Le cerveau effectue un tri sur les informations qu’il reçoit en favorisant les sensations et les émotions. Pour que l’attention d’un apprenant soit plus longue, il faut pouvoir susciter son intérêt et sa satisfaction. On peut le plonger dans une histoire pour stimuler sa curiosité ou lui proposer des activités qui lui permettront d’être actif et donc impliqué.
Il existe plusieurs types d’attention, le modèle le plus connu est celui de Van Zomeren et Brouwer (date).
Selon ce modèle, l’attention se définit par la sélectivité, l’intensité et le contrôle.
L’intensité représente par la capacité d’attention sur une tâche ou une information. Cette intensité est mesurée sur deux fonctions : l’alerte et l’attention soutenue.
En état d’alerte, l’apprenant devient attentif en réaction à une information en particulier. L’attention soutenue correspond au maintien de l’attention sur une durée prolongée.
La sélectivité est le tri que fait le cerveau en choisissant une ou deux informations sur lesquelles il se concentre pour l’apprentissage. L’apprenant se focalise sur certaines informations au milieu de toutes celles qui s’offrent à lui : activité, mots-clés ou encore vidéo.
Tout cela est supervisé par la partie contrôle. Son cerveau va automatiquement activer un type d’attention en fonction de l’exercice ou de la thématique abordée. Ce mécanisme se développe par l’expérience et le comportement de l’apprenant.
Maintenir l’attention d’un apprenant est un des grands défis du Digital Learning. En effet, avec l’aspect distanciel, il est plus compliqué de capter l’attention de l’apprenant et de s’assurer qu’il a bien acquis les connaissances et compétences qui découlent de la formation.
Pour cela, on diversifie les sources d’informations présentes dans le parcours et on cherche à susciter de l’interaction avec l’apprenant. On travaille l’univers visuel et les activités proposées pour que la formation soit interactive et que le collaborateur puisse s’impliquer.
Plusieurs leviers pédagogiques peuvent être activés pour favoriser l’engagement des apprenants : gamification, serious games ou encore immersive learning. On place l’apprenant en tant qu’acteur de sa formation à travers une histoire, un jeu, un univers particulier dans lequel ses décisions vont jouer un rôle sur son parcours.
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